Néanmoins, les délais réglementaires de transmission des documents budgétaires aux conseillers municipaux ayant été récemment allongés, la municipalité a fait le choix de représenter le budget et le débat qui précède son approbation en conseils.
Un formalisme sans conséquence financière ou technique sur les investissements engagés pour 2024, sans conséquence non plus sur le débat démocratique, puisque les élus s’étaient réunis en commission préalablement à chacun des conseils relatifs aux affaires financières de la ville. Néanmoins, la municipalité a préféré jouer la carte de la prudence et a préféré réunir à nouveau les conseillers, ce 20 mars pour tenir le DOB et le 28 février pour revoter le budget 2024.
Le conseil qui s’est tenu ce 20 mars a permis de conforter le débat qui s’était tenu fin 2023. Pour mémoire :
- Bien qu’en 2023, l’augmentation des charges a pu être contenue par des efforts engagés dans tous les services, le budget 2024 sera davantage soumis au contexte inflationniste ;
- Les différentes politiques de la ville sont renforcées et des projets majeurs verront le jour en 2024.
Des charges de fonctionnement stabilisées en 2023, en hausse pour 2024
En 2023, les charges de personnels ont été contenues ; l’augmentation du point d’indice, la nouvelle augmentation du mois de juillet et la prime sur le pouvoir d’achat ont pu être absorbées grâce à une maîtrise de la masse salariale.
En parallèle, la hausse du coût de l’énergie a également été contenue du fait du bouclier tarifaire mis en place par l’Etat, mais aussi par la réforme de l’éclairage public instaurée à Ciboure en novembre 2022. Cette mesure a permis une baisse de la consommation de 40%, qui se répercute directement sur les finances locales.
Néanmoins, pour 2024, le contexte inflationniste devrait prendre le dessus, avec une hausse de 4,65% des charges.
97% de taux de réalisation et d’engagement en 2023
L’équipe municipale affiche un taux de réalisation et d’engagement à 97%, avec notamment la modernisation de la médiathèque, la rénovation thermique de la maison des associations, le traitement des rues du Phare, du Sémaphore et de l’Avenue de la Rhune, la désimperméabilisation du parking de l’Untxin, l’installation d’une plateforme élévatrice pour les PMR à l’église.
Pour 2024, la poursuite des politiques engagées
Améliorer le cadre de vie
Après les rues du phare et du sémaphore, l’avenue de la Rhune, les travaux engagés pour améliorer le cadre de vie dans les quartiers se poursuivent cette année sur l’avenue Abeberry, qui bénéficiera de la mise en séparatif partielle des réseaux d’eaux pluviales et usées, de la réfection des adductions d’eau potable, de l’enfouissement des réseaux secs et de la reprise de la voirie.
Après la végétalisation du parking de l’Untxin fin 2023, c’est l’entrée de la Plaine des Sports qui fera l’objet d’un aménagement écologique et paysager, de façon à sécuriser l’entrée de ville, à organiser le stationnement et la circulation sur le site et à distribuer les accès aux différents espaces. Ce projet sera réalisé en cohérence avec la politique menée en matière de transition écologique, de façon à mieux gérer l’infiltration des eaux pluviales et éviter les inondations
C’est également le cadre de vie des enfants qui est étudié de près, dans les écoles. Une réflexion est engagée avec le CAUE64, les directeurs d’écoles, les enseignants, les parents, les enfants et les agents municipaux sur les cours de récréation, pour repenser ces espaces aujourd’hui imperméables et goudronnés : l’idée et de recréer des espaces de jeux et d’apprentissage dans lesquels la nature a sa place, mais aussi d’apporter des ilots de fraîcheur au cœur des écoles.
L’action sociale confortée
L’équipe poursuit le travail engagé avec les bailleurs sociaux et les promoteurs pour produire davantage de logements accessibles. A titre d’exemple, la transformation de l’école Aristide Briand en résidence intergénérationnelle et sociale commencera début 2024 pour accueillir des seniors et des familles.
Le rez-de-chaussée de la résidence accueillera par ailleurs les locaux du centre communal d’action sociale (CCAS) ainsi que le club seniors, afin d’augmenter sa visibilité et son accessibilité auprès de tous les Cibouriens qui en ont besoin.
La participation de la ville au budget du CCAS, augmentée depuis l’année dernière, sera maintenue pour conforter les services aux personnes fragiles.
Faire de Ciboure une ville durable et résiliente
Différentes actions sont projetées :
• La réduction de l’empreinte énergétique, qu’il s’agisse du domaine public, comme cela a été effectué avec l’extinction de l’éclairage public, ou qu’il s’agisse des bâtiments publics, notamment de la mairie, dans la continuité des travaux de rénovation thermique entrepris à la maison des associations fin 2023 ;
• Le projet d’aménagement de l’entrée de la plaine des sports prévoit également un volet désimperméabilisation des sols et la création d’une cuve de récupération des eaux pluviales, qui seront réemployées pour l’arrosage et le nettoyage de la ville.
• Le développement de la production d’énergie, en installant des panneaux photovoltaïques sur la toiture du centre technique municipal ;
• Un travail concerté est également engagé avec le Département, Ascain, Saint-Jean-de-Luz et les usagers au niveau des Barthes de la Nivelle, récemment classées espace naturel sensible.
La continuité de l’action culturelle, bilingue, accessible, intergénérationnelle
Depuis la création du service en 2021, la programmation de la ville a trouvé son public. L’action culturelle continuera sur sa lancée, avec des propositions toujours accessibles, bilingues, intergénérationnelles et multiculturelles. Les dotations aux associations seront maintenues.