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Retour sur le conseil du 28 mars 2024

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Afin d’assurer la mise en conformité du vote des documents budgétaires eu égard aux nouvelles exigences réglementaires, le conseil municipal s’est réuni le 28 mars pour voter le budget 2024, après avoir débattu des orientations budgétaires le 20 mars dernier. 

Le budget a été voté à l’identique de ce qui avait été déjà acté le 13 février dernier.

Un contexte inflationniste qui affecte les finances communales

En premier lieu, c’est un contexte inflationniste qui impacte les finances communales, que ce soit pour l’achat de fournitures, de matières premières, d’énergie, ou pour le paiement des prestations de service. Ce sont également les recettes de la commune qui sont indirectement affectées par cette inflation, du fait du ralentissement des transactions immobilières, et donc de la réduction des taxes perçues sur ces transactions[1].

Troisième point à noter en matière de fonctionnement, c’est la maîtrise des dépenses de personnel. Certes, cette année, celles-ci vont augmenter du fait de la revalorisation du point d’indice, une revalorisation nécessaire et attendue des agents. Pour autant, la masse salariale est désormais maîtrisée, puisqu’elle est passée de 65% des dépenses en 2020 à 61% aujourd’hui, un pourcentage intéressant à connaître dans le contexte économique actuel.

La municipalité poursuit ainsi les efforts engagés depuis le début du mandat en la matière.

Des investissements pour une ville inclusive et écologique

Côté investissement, on retiendra des équipements pour améliorer le cadre de vie dans les quartiers. Depuis le début du mois de février, des travaux sont engagés avec la CAPB au niveau de l’avenue Abeberry, pour rénover les adductions d’eau potable et mettre en séparatif les eaux usées et les eaux pluviales, une action directement liée à la qualité des eaux de baignade dans la baie. La commune intervient également pour enfouir les réseaux aériens et reprendre les voiries, en s’attachant à reverdir le quartier dès que ce sera possible, pour un montant 1,9 millions d’euros.

En parallèle, c’est le centre communal d’action sociale qui sera relocalisé en centre-ville, à côté de la mairie et des commodités, de façon à devenir plus central, plus visible et accessible aux Cibouriens qui en ont besoin, pour un coût estimé à 505 000€. Ce local sera situé au rez-de-chaussée de la nouvelle résidence intergénérationnelle et sociale Aristide Briand, dont les travaux démarreront le 19 février, et il abritera également le club Iduski Ederra, dont la fréquentation a significativement augmenté en 2023.

Enfin, les élus ont validé des investissements connectés aux enjeux de la transition écologique, tant pour réduire la consommation des ressources, naturelles et énergétiques, que pour protéger et entretenir les espaces naturels de Ciboure.

Parallèlement à l’installation de panneaux photovoltaïques au centre technique (240 000€), qui seront complémentaire des deux petites éoliennes, la ville prévoit l’aménagement de l’accès à la Plaine des Sports, un projet global qui comprend :

  • Un volet désimperméabilisation de sols, pour mieux gérer les eaux pluviales ;
  • Un volet économies d’eau, avec la création d’une cuve de récupération des eaux de pluie ;
  • Un volet renaturation, avec la création d’un espace arboré et d’une noue végétale.

Avec ce projet, la municipalité ne souhaite pas seulement d’améliorer l’accès et le stationnement au stade, mais bien de proposer un aménagement global qui s’insère dans les enjeux de la transition écologique, pour un coût total estimé à 1.1 million d’euros.

Parmi les autres investissements 2024 :

  • Poursuite du plan LED à hauteur de 60 000€ en parallèle des efforts de réduction de la dépense énergétique engagés par la réforme de l’éclairage public ;
  • Entretien des Barthes de la Nivelle pour 50 000€ ;
  • Rénovation énergétique de la mairie pour 50 000€.

Pour porter ces investissements, la ville recourt à l’emprunt à hauteur de 1 165 000€, tout en maintenant un coefficient de désendettement inférieur à 5[2] (2024 : 4,36), ce qui témoigne de la très bonne santé financière de la collectivité.

[1] En 2023, les droits de mutation ont enregistré une baisse très significative : la ville a perçu 827 780€, soit le même montant qu’en 2020, qui était une année record, loin des 1 047 000 € perçus en 2019 ou en 2022.

[2] C’est le nombre d’années nécessaires pour que la collectivité rembourse sa dette avec son épargne brute, sans réaliser de nouvel investissement.